...Les Blessures...
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LES BLESSURES : FATALITES ou NEGLIGENCES ???
Sil est évident que les blessures ne pourront jamais être totalement évitée, il apparaît clairement que la majorité de celles-ci sont dues à des erreurs de préparation. En effet, lors dun effort physique le corps humain doit adapter les différentes fonctions et pour cela il est impératif de bien le préparer, tout comme il est nécessaire de favoriser sa récupération et de lui donner suffisamment de « carburants » pour fonctionner.
Si lon veut éviter toute une série de blessures qui sont la conséquence dun sportif mal préparer ou par excès deffort répéter, il faut toujours avoir à lesprit les points suivants :
A) L'échauffement
Consentir un effort sans s'échauffer au préalable, c'est enfreindre les lois les plus élémentaires du sport. La plupart des sportifs intègrent dans leur programme d'entraînement une forme quelconque d'exercice physique de faible intensité, afin de se préparer à l'effort intensif qui suivra.
Cela peut être un échauffement ou un stretching.
Leur but ? Optimiser les performances et éviter les blessures !
Les performances du sportif sont d'autant meilleures que sa température corporelle est élevée. Suite à l'augmentation de la température, on aura une meilleure irrigation des muscles. On assiste également à un réveil nerveux. Du fait, de la hausse de la température, on observe une meilleure irrigation musculaire ce qui provoque une plus grande élasticité musculaire donc réduit le risque de blessure.
Etant donné que l'accroissement de température exerce une influence sur la souplesse des tissus, on obtiendra un résultat optimal à l'étirement après un échauffement. Enfin, un bon échauffement améliore la concentration.
1. L'échauffement passif
Par échauffement passif, on entend l'augmentation de la température par un moyen extérieur (massage, pommade chauffante...). Le problème de ces méthodes est que le sportif pense être chaud et donc prêt mais ce n'est pas le cas. Elles n'échauffent que superficiellement. Ces techniques, ne peuvent être utilisées que comme supplément, avant un échauffement. En aucun cas, elles peuvent remplacer un vrai échauffement.
2. Intensité et durée
Généralement, l'échauffement se compose d'une première partie générale, suivie d'une séance spécifique et terminée par du stretching. Il faut également tenir compte des facteurs d'environnement qui jouent un rôle non négligeable. Ainsi, par temps froid l'échauffement devra être plus approfondi, après quoi il faudra conserver la température acquise au moyen de vêtements.
En général, on dit que l'échauffement doit être suffisamment intensif pour que l'on commence à transpirer.
3. L'échauffement idéal
En football, l'échauffement classique est composé en général d'une dizaine de minutes de course lente, de petites accélérations et changement de direction et on termine par du stretching. Ce type d'échauffement, n'augmente la température des ischio-jambiers (muscles important dans la pratique du football). Ce qui serait à l'origine des nombreux claquages et déchirures rencontrés chez le footballeur. Il faut savoir que lors de sprint ou shoots les ischio-jambiers subissent des tensions extrêmement importantes lors du retour de la jambe libre vers l'avant. Dès lors, on peut dépasser les limites d'un muscle insuffisamment préparé.
Le remède est d'augmenter la température interne des ischio-jambiers par un travail plus adéquat. Ceci peut-être obtenu par l'introduction d'exercices de force spécifiques pendant l'échauffement.
- course lente 10 minutes minimum
- 4 à 5 exercices technique de course spécifique
- stretching lent, 5 à 10 minutes
- stretching dynamique
- 4 à 5 exercices technique de course spécifique à vitesse élevé.
- Toucher le ballon, frappes, passes, contrôles,
B) Les étirements
La capacité motrice réactive ou capacité de passer brutalement dun mouvement de freinage à la réalisation dune force concentrique élevée joue un rôle important dans un grand nombre de disciplines sportives. Ce comportement peut sexpliquer, en partie, par la notion délasticité physique.
On comprend lintérêt des étirements, dautant que le maintien de la mobilité articulaire est un élément indispensable à lentretien de la rapidité, de la force et de la technique. La musculation renforce le muscle, mais celui-ci est dautant plus fort quil est élastique.
Les étirements permettent donc de protéger les articulations et dobtenir la mobilité maximale quelles puissent atteindre. Ce travail, peut aussi être rendu nécessaire par des troubles morphologiques constatés lors de lexamen clinique. On se propose par cette méthode :
- de diminuer pour les articulations le risque dêtre trop fortement sollicitées en position extrême; une bonne mobilité donne une certaine marge de sécurité
- de prévenir les blessures en instaurant une coordination naturelle entre les différentes parties des organes de mobilisation
Létirement, consiste à essayer daugmenter de plus en plus la longueur du muscle par des mouvements lents et doux, en évitant les à coups et les tiraillements violents. On maintient cette attitude extrême pendant quatre à huit secondes. On utilisera cette méthode, surtout dans un but dévaluation des rétractions.
Lallongement, ou contracté - relâché consiste à amener le muscle en position extrême au seuil de la douleur et, dans cette situation, on demande une contraction isométrique maximale de 4 à 6 sec.; puis, après un relâchement de deux secondes, on allonge à nouveau et on maintient pendant 8 sec. La contraction isométrique doit être la plus intense possible afin que le relâchement soit bon. On lutilisera, surtout à des fins thérapeutiques.
Le stretching ou contracté - relâché - étiré, consiste à maintenir un groupe musculaire dans sa position détirement pendant une vingtaine de secondes après une contraction isométrique de 20 sec. et un relâchement de 3 sec. On lutilisera, surtout dans un but de conservation dacquis antérieur.
Chaque muscle qui travaille en renforcement, doit être lobjet dun complément en étirement. Dailleurs, la place de cette technique est capitale dans le programme dentraînement, car on la retrouve à tous les stades : à léchauffement, comme travail de renforcement et en récupération, surtout pour les groupes musculaires impliqués dans le geste sportif.
Laction préventive est dautant plus réelle quelle favorise la chute rapide du lactate.
C) La relaxation
La relaxation est lensemble des procédés visant à obtenir une décontraction musculaire et psychique à laide dexercices appropriés. Cela sadresse donc à un secteur de la personnalité. Le problème est que ne se relaxe pas qui veut, car cest une conquête sur soi-même dune liberté et dune indépendance vis-à-vis des perturbations intérieures, comme extérieures. On y arrive par trois paliers successifs :
- obtention de lhypotonie musculaire
- acquisition du contrôle tonique, cest à dire à nutiliser que le minimum dénergie pour une situation donnée. Donc, la plus grande précision en dépensant le minimum dénergie
- enfin, cest le stade supérieur, lacquisition du contrôle émotionnel. Cest à ce stade que lon atteint, létat de sublimation, la capacité de se dépasser.
En sport la technique la plus utilisée est la sophrologie et sera utilisée à 3 moments :
- avant la compétition, permet de lever les inhibitions dues au trac
- pendant la compétition, permettra un meilleur contrôle de ces muscles, donc élimination de contractions parasites
- après la compétition, permet la libération de lesprit plus rapide et favorise le « sommeil réparateur ».
D) La récupération
Cest une phase à ne jamais négliger dans la préparation physique du sportif. Son rôle est autant préventif que réparateur. Elle prend dautant plus dimportance que les méthodes modernes dentraînement sont basées sur des charges de travail volumineuses, toxique pour le muscle qui se contracture alors.
La récupération active, consiste à faire un effort modéré (au maximum 50 % de leffort max.), variable dans sa durée (10 à 30 min.) en fonction de lintensité de lentraînement. Cette nécessité repose sur les bases physiologiques. En effet, la demi-vie du lactate après leffort varie de 15 à 20 minutes. La mise en uvre de cette récupération active accélère la décroissance du lactate par oxydation accrue au niveau du muscle. On y ajoutera des étirements.
Le massage après leffort est tout à fait indiqué, il permet une détente musculaire et il favorise lélimination des déchets toxiques. Il comporte des manuvres lentes, prolongées et progressives dans leurs intensités. Le problème majeur du kinésithérapeute en fin dentraînement est lié à la multiplicité de ses interventions, surtout sil travaille pour un sport déquipe. Il devra également savoir reconnaître la texture musculaire, afin de déceler une pathologie à minima qui nécessite un schéma thérapeutique adapté. Après les manuvres initiales douces et progressives de prise en main et de détection, elles justifient des soins plus prolongés avec des techniques plus spécifiques comme : les pétrissages lent et profond, des pressions glissées profondes, travail ponctuel sur les points douloureux,...